Une bonne question est une question bien posée et bien formulée. Découvrez les formulations à éviter ou à privilégier, en entretien comme en mission,  de la question de réassurance à la question ouverte, la plus adaptée pour établir sa légitimité dans la relation conseil.

Les questions à éviter

En entretien, mais aussi au cours d’une mission, il vaut mieux éviter certaines  modes de questionnement :

  • les questions banales, hésitantes ou de réassurance, qui manquent de précision et ne servent qu’à réduire son stress, notamment en début d’entretien.
  • les questions fermées qui enferment l’interlocuteur dans un choix parmi des réponses préétablies.

Les questions fermées peuvent être à choix unique ou à choix multiple (à éviter également).

  • les questions multiples, qui perturbent l’interlocuteur (par quoi commencer ?), ne lui permettent pas de s’exprimer librement et favorisent parfois la non réponse ou l’évitement.
  • les questions relais: pour passer – laborieusement- d’une question à l’autre.
  • la question contre question souvent pratiquée, elle peut être interprétée comme de l’arrogance, voire de l’agressivité.
  • les questions suggestives, qui contiennent en elles-mêmes les réponses (à éviter aussi, même si la tentation est parfois forte).
  • le jugement de valeur ou l’avis personnel.

Des questions pour aller plus loin

Il y a d’autres manières de questionner qui facilitent le dialogue et la découverte :

  • les questions en miroir (la reprise d’un mot clef pour l’interlocuteur, qui reflète souvent sa culture et ses priorités ou celles de l’entreprise),
  • les questions en retour ou en ricochet (on rebondit sur une idée) pour l’approfondir.

Attention, respectez un temps de latence pour éviter à nouveau toute agressivité, réelle ou perçue.

  • les alternatives possibles et les scénarios à envisager: c’est le propre du consultant

Les questions ouvertes

Mais le mieux reste de poser des questions ouvertes qui appellent une réponse totalement libre, sans la prédéterminer et permettent d’obtenir des informations, des analyses ou des perceptions qui n’ont pas forcément été envisagées a priori.

Elles pourront capturer l’intérêt de votre interlocuteur, en particulier s’il s’agit d’un dirigeant, qui cherche avant tout à ouvrir son point de vue et à apprendre ou découvrir d’autres horizons, professionnels ou non.

La réponse que l’interlocuteur va apporter à cette question ne peut pas se limiter à un simple oui ou non.

Au-delà de la forme, qui a son importance, on prépare souvent trop peu ses questions.

Quelle question poser pour étayer sa réflexion, progresser dans son analyse et exister face à son interlocuteur ?

Toutes les questions ne se valent pas.Découvrez la méthode du triangle de la découverte qui permet d’élargir son questionnement à 360° (voir nos prochains articles.

Bibliographie Base de données et d’expériences DeVenir
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