Présent désormais dans 77 pays avec quelque 17.000 personnes, Mazars maintient son objectif d’atteindre les 2 milliards en 2020 et devrait approcher 1,5 milliard en 2016.
« Le groupe d’audit et comptabilité, mais également de conseil et services financiers (50 % de son chiffre d’affaires) annonce des résultats en hausse pour l’exercice financier 2014-2015, à 1,252 milliards d’euros.
Ce chiffre est en progression de 15,9 % par rapport à̀ l’année précédente, grâce à une croissance organique de 6,0 %, une croissance externe internationale de 6,0 % – effet du rapprochement avec le cabinet allemand Roever Broenner Susat au début de l’année 2015 – et un effet de change de 3,9 %. »
L’opération chinoise marque « une promesse de développements complémentaires dans l’une des toutes premières économies mondiales. »

Grâce en particulier à son modèle de partnership international intégré, Mazars, déjà présent en Chine depuis 1997, a conclu son rapprochement avec ZhongShen ZhongHuan en décembre 2015 pour former « une structure inédite dans le secteur de l’audit : une firme full services des métiers du chiffre disposant d’une couverture internationale via des bureaux dans 77 pays. »

Présent depuis 1997 en Chine, à Pékin puis à Shanghai et Canton (sans compter Hongkong), le groupe français prend une nouvelle dimension puisqu’il s’assure une présence dans 15 villes et y compte désormais près de 1.800 personnes, contre 300 auparavant, et 83 associés. Il devient le treizième cabinet d’audit et d’expertise comptable en Chine et prévoit d’entrer dans le Top 10 rapidement.

Cet accord donnera accès aux grands comptes en Chine et renforcera la capacité de réponse aux appels d’offres des plus grandes entreprises cotées en Chine, des banques et institutions publiques. notamment les grands comptes du secteur étatique, encouragés par la politique de « One Belt One Road ».

Fidèle à sa conception du partnership, le groupe intègre dans ses instances de gouvernance des représentants du partenaire, Madame Zhang Liwen dans le « group executive board » et Monsieur Shi Wenxian au conseil de gérance.

L’opération s’inscrit dans un mouvement plus général de densification de la présence de Mazars sur les cinq continents dans les économies à forte croissance, comme l’illustrent les autres actions de rapprochement menées en 2015, en Allemagne, Australie, Mozambique et à Chypre.

Au cours de l’année 2015, confirmant sa volonté d’accélérer la croissance externe, le groupe Mazars était déjà passé de la 15e à la 8e place au classement des cabinets d’audit-conseil allemands, avec la fusion avec Roever Broenner Susat (RBS) L’Allemagne devient ainsi le 4e pays d’implantation de Mazars après la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Concrètement, les 54 associés de Roever Broenner Susat (RBS) vont se joindre aux 14 du cabinet français du bureau de Cologne dans une entité d’un millier de salariés (265 côté Mazars, 750 côté RBS), pour un chiffre d’affaires global de 110 millions d’euros, soit près de 10 % de l’activité totale de Mazars.

« Mazars étudiait le marché allemand depuis quelque temps, à la recherche d’un cabinet qui ne soit ni d’origine américaine, ni d’origine familiale. ».

En termes de gouvernance, un associé allemand de RBS, Christoph Regierer, va intégrer un conseil de gérance très international où siègent déjà deux Français, un Britannique, un Espagnol et un Sud-Africain, tandis que le conseil de surveillance de Mazars, de 14 membres de 9 nationalités, accueille Gregor Kern, un autre associé du cabinet allemand.

Ces deux opérations de croissance ont été réalisées avec une « politique des petits pas » et en respectant la culture du consensus, notamment dans le modèle allemand, mais surtout dans la philosophie du partnership de Mazars.

« Le principal objectif de notre partnership international intégré est de garantir un service de qualité constante à nos clients, tout particulièrement à nos clients internationaux qui souhaitent des services parfaitement coordonnés, reflétant leur propre structure de Groupe. Ceci nécessite de disposer d’équipes d’auditeurs et de consultants maîtrisant les exigences du partnership quel que soit l’endroit du monde où ils exercent leur profession. »
Mazars est fondé sur un modèle démocratique qui permet à chaque Associé de voter pour décider des principales stratégies de développement. Les membres du Conseil de Gérance ou  » Group Executive Board » (GEB) sont élus tous les quatre ans sur une feuille de route clairement définie. Mazars a également mis en place un Conseil de Surveillance (Group Governance Council: GGC) qui a pour mission d’accompagner les décisions du Board et de veiller au respect des règles associatives et déontologiques du Groupe.

En 2011, le Group Strategic Committee (GSC) a été créé et placé sous la présidence de Patrick de Cambourg. Ce comité stratégique a pour mission de proposer et d’accompagner les développements stratégiques du Groupe sur les cinq continents. Participent également à ce comité : Douglas A. Phillips, qui en assure la vice-présidence, Michel Barbet-Massin et Philippe Castagnac, CEO du Groupe.
Mazars, avec son modèle démocratique, ne connaît pas la crise de vocation du partnership que rencontrent certains grands intégrateurs et même les Big 4 où le statut envié d’associé ou de Partner continue de conférer légitimité, prise de responsabilité et élévation sociale, mais attire moins. On observe dans ces modèles une prolifération de nouveaux statuts et de « titres d’attente » (« counsel », principal, …) et une montée en puissance de « Partners non equity ».
La structure intégrée de Mazars est synonyme de cohérence et facilite le contrôle direct des standards de qualité. Chaque Associé, est détenteur et comptable du cabinet, de sa performance, de sa réputation. Il adhère à la charte du partnership Mazars et la signe individuellement. Il s’engage ainsi à respecter les six valeurs fondamentales du groupe :
1. Intégrité
2. Responsabilité
3. Diversité et respect des personnes
4. Excellence technique
5. Indépendance
6. Continuité
C’est sur cette base que Mazars maintient son objectif d’atteindre les 2 milliards de chiffre d’affaires en 2020 et devrait approcher 1,5 milliard en 2016.